Deux planches extraites du Kaishi hen (1772), atlas anatomique japonais écrit par Kawaguchi Shinnin et illustré par des gravures sur bois de Aoki Shukuya.



Bernard Frize, quatre peintures de la série "N", acrylique et résine sur toile, 185 x 185 cm chaque.



Images ci-dessus :
Rangée supérieure : 3 gravures au burin (issues d'une série de 6) réalisées par l'atelier de Léonard de Vinci, d'après les dessins de ce dernier (circa 1490-1500).
Rangée inférieure : 3 gravures sur bois (issues d'une série de 6) réalisées par Albrecht Dürer d'après celles réalisées par l'atelier de Léonard de Vinci (circa 1506-1507).



On trouve dans les carnets de Léonard de Vinci plusieurs pages d'études d'entrelacs et de nœuds. Entre 1490 et 1500, une série de 6 gravures au burin représentant un jeu complexe de lignes entremêlées autour d'un blason central fut réalisée dans son atelier. Durant la décennie suivante, lors d'un voyage en Italie, Albrecht Dürer produisit des copies de cette série en son entier, qu'il modifia légèrement pour l'adapter à la technique de la gravure sur bois.

Des motifs très similaires, savamment mêlés à des branchages, se retrouvent dans la grande peinture à fresque conçue par Léonard qui orne le plafond de la Salla delle Asse du Castello Sforzesco (Le château des Sforza, à Milan).




Léonard de Vinci, Manuscrit H, folio 32-33, 1493-94
Ci-dessous : photos de la Salla delle Asse.





Deux représentations indiennes du Nâga-bandha, l'énergie psychique non manifestée, symbolisée
par le serpent enroulé sous forme de circuit fermé.

Ci-dessus : peinture de la collection Philippe Mons, photographiée à l'exposition Corps subtils,
présentée au LaM de Villeneuve-d'Ascq en 2013.
A droite : encre et couleur sur papier, Rajasthan, XVIIIe siècle.




Une des premières tables de nœuds mathématiques, réalisée par le mathématicien Peter Guthrie Tait, 1885 (?).
Concernant les nœuds mathématiques, on peut consulter The Knot Atlas.



Loading the player ...
 




Kolams of Pondicherry, une vidéo de Kaaren Beckhof, 2008. (source)
Les kolams sont des motifs (pattern) éphémères tracés à la poudre de riz au seuil des habitations, à l'aube, par les femmes d'Inde du Sud. Il existe différents types de kolam, je fais ici plus spécifiquement référence aux Sikku Kolam, composés de lignes qui serpentent autour d'une grille de points préalablement établie.






Photos ci-dessus prises en Mongolie et en Chine, 2010




Le nœud sans fin est l'un des 8 symboles de bon augure (Ashtamangala) du bouddhisme tibétain. Probablement en raison de sa grande efficacité graphique, le nœud sans fin est devenu un élément ornemental omni-présent, qui décore aussi bien les devantures des temples que les montants de lit.

Un nœud un peu similaire, au tressage parfois plus dense, se retrouve fréquemment en Chine, pays où les techniques de nouage sont très développées. De couleur rouge, on nous a expliqué qu'il traduisait, entre autre (car de tels symboles peuvent recouvrir des significations très diverses), l'importance accordée en Chine au "tissus humain" et à l'interdépendance entre les individus au sein de la société (il est d'ail-
leurs utilisé comme logo de l'opérateur téléphonique China Unicom).

(Notes de voyage, 2010)