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Magali Herrera (née en 1914), Mi testamento afectivo, plume encre de chine sur papier, 1966 cosmos punctiforme, béance originaire image parcourue de quelques lignes écrites, bribes autobiographiques myriade de signes, fourmillement de signes Magali Herrera Rivera (Uruguay), 1914 − 1992 MAGALI HERRERA travaille comme pigiste pour différents journaux de Montevideo, tout en pratiquant la danse, le théâtre, la photographie. Passionnée de littérature, elle organise des soirées poétiques, écrivant elle-même poèmes et contes de science-fiction qui sont restés inédits. Elle voyage beaucoup, en Inde, en, Chine, au Brésil notamment, et développe un intérêt profond pour l’ésotérisme, en particulier pour les philosophies orientales, qui va nourrir son travail à venir. Au début des années cinquante, elle commence à peindre et à dessiner et choisit de se consacrer à ces modes d’expression dès 1965. Elle réalise alors des dessins à l’encre de chine sur papier blanc ou à l’encre de couleur sur papier teinté, compositions minutieuses de figures et de signes graphiques minuscules, construisant un réseau dense de lignes sinueuses. Cet enchevêtrement de signes ne révèle qu’au prix d’un examen attentif qu’il est composé de mots, de phrases, de formes organiques, dans une prolifération proche d’un phénomène hallucinatoire. S’y révèle le goût de MAGALI HERRERA pour les états seconds, proche de celui qui guide les recherches spirites et médiumniques. musée lille |